Comment préparer une lettre ?#

fournit par défaut une classe letter, généralement peu appréciée. Même son auteur semble depuis longtemps avoir renoncé à l’utiliser. Elle est cependant décrite ci-dessous afin que vous puissiez l’observer.

Heureusement, d’autres extensions plus renommées existent et sont listées ci-après.

Si jamais elles ne répondent pas à vos attentes, une stratégie courante est de faire les choses soi-même. Kopka et Daly (dans leur Guide to ) tout comme Donald Knuth (pour une utilisation avec Plain dans le ‹book) propose des exemples de cela.

Pour les plus curieux, la dernière version des commandes de Knuth apparaît dans sa bibliothèque locale sur le CTAN. Elle est mise à jour en même temps que lui-même, donc pas très souvent, mais la dernière version date de février 2021.

À faire

Ajouter des exemples

1.  Avec la classe lettre#

La classe lettre de Denis Mégevand est un outil très bien fait et adaptable à toutes les situations (voir l’exemple ci-dessous).

\documentclass[french]{lettre}
  \usepackage[T1]{fontenc}    % Encodage T1 (adapté au français)
  \usepackage{lmodern}        % Caractères plus lisibles
  \usepackage{babel}          % Réglages linguistiques (avec french)
  \pagestyle{empty}           % N'affiche pas de numéro de page

\begin{document}
\begin{letter}{Mme Marie-Paule \textsc{Kluth}\\
   Alcatel Alsthom Recherche\\
   Route de Nozay\\
   \textbf{F-91460 Marcoussis}}

\address{Denis Mégevand\\Genève}
\notelephone\nofax\nolieu\nodate
\signature{Denis Mégevand}
\def\concname{Objet :~}
\conc{FAQ de \TeX{}}

\opening{Chère Madame,}
Je vous remercie de citer ma classe lettre dans le \S20.1 de votre FAQ 
sur \TeX{}. Il est exact que l'on peut faire beaucoup de choses avec cette
classe dans le domaine de la correspondance, notamment des lettres 
et des télécopies (fax). On peut également obtenir une page d'étiquettes
avec les adresses des destinataires des lettres contenues dans le document.

Tous les paramètres de mise-en-page, ainsi que les chaînes "Concerne", "Cc", 
"PS", etc. peuvent être facilement modifiés.
\closing{Meilleures salutations}
\cc{À personne !}
\end{letter}
\end{document}

Vous pouvez ne pas indiquer de date à la lettre avec la commande \nodate.

2.  Avec la classe letter#

fournit par défaut une classe letter, généralement peu appréciée. Même son auteur semble depuis longtemps avoir renoncé à l’utiliser. Si vous voulez néanmoins l’essayer, mais que sa façon de positionner verticalement le texte vous irrite, vous pouvez ajouter le bout de code suivant :

\makeatletter
\let\@texttop\relax
\makeatother

La classe letter définit les commandes :

  • \address qui définit l’adresse de l’expéditeur placée, en haut à gauche de la première page si l’on utilise une mise en page à la française, ou en haut à droite dans le cas d’une mise en page anglo-saxonne (solution par défaut) ;

  • \signature prépare la signature de l’auteur de la lettre. Celle-ci sera placée en bas à droite de la dernière page de la lettre ;

  • \begin{letter} prend en argument le nom du destinataire ;

  • \opening et \closing permettent respectivement d’ouvrir et de fermer
    la lettre généralement par des formules de politesse ;

  • \makelabels est utilisé dans le préambule et permet de générer une liste des adresses des destinataires pour préparer un mailing.

Un certain nombre d’autres commandes permet de générer des champs spécifiques tels que : pièces jointes, post-scriptum… De manière générale, le positionnement des différents champs dépend de la langue utilisée dans la lettre.

Notez que lorsque plusieurs environnements letter sont utilisés dans un même source, ils produiront chacun une lettre. Toutes ces lettres auront la même adresse d’expéditeur et la même signature.

\documentclass[french]{letter}
  \usepackage[T1]{fontenc}    % Encodage T1 (adapté au français)
  \usepackage{lmodern}        % Caractères plus lisibles
  \usepackage{babel}          % Réglages linguistiques (avec french)
  \pagestyle{empty}           % N'affiche pas de numéro de page

  \name{expediteur}
  \address{adresse \\ de l'expéditeur}
  \signature{signature \\ de l'expéditeur}

\begin{document}
\begin{letter}{le destinataire}
   \opening{Cher destinataire,}

   texte -- texte -- texte -- texte -- texte --
   texte -- texte -- texte -- texte -- texte --
   texte -- texte -- texte -- texte -- texte --
   texte -- texte -- texte -- texte -- texte --
   texte -- texte -- texte -- texte -- texte --
   texte -- texte -- texte -- texte -- texte --
   texte -- texte -- texte -- texte -- texte --

   \closing{Formule de politesse}
   \ps{PS : j'ai oublié...}
   \cc{Monsieur Truc.}
   \encl{pièces jointes}
\end{letter}
\end{document}

Si vous utilisez l’extension e-french, la disposition des champs utilisés change puisque les lettres anglo-saxonnes ne respectent pas la même typographie que les françaises.

3.  Avec la classe fribrief#

La classe fribrief permet également de mettre en page des lettres.

4.  Avec la classe akletter#

La classe akletter est une extension de la classe lettre classique. Elle permet notamment de définir son propre en-tête et de gérer la position de l’adresse pour des enveloppes à fenêtre.

5.  Avec la classe newlfm#

La classe la plus importante et la plus complète est newlfm. Le lfm de son nom suggère que la classe peut créer des lettres, des fax et des mémos. Sa documentation est volumineuse et l’extension semble très flexible.

6.  Avec la classe isodoc#

7.  Avec la classe dinbrief#

La classe dinbrief, bien que souvent recommandée, n’est documentée qu’en allemand.

8.  Avec les classes KOMA-script#

La classe scrlttr2 de l’ensemble KOMA-script dispose d’une documentation en anglais et en français,

Notez que la classe scrlettr de ce même ensemble permet de positionner une adresse pour une enveloppe à fenêtre.

9.  Avec les classes ntgclass#

La classe brief au sein des classes ntgclass permet de gérer des lettres mais sa documentation est uniquement en néerlandais.