Comment obtenir un arbre généalogique ?#
Les arbres généalogiques sont bien utiles pour présenter les connexions génétiques et relationnelles entre les individus, dans un but clinique, sociologique ou légal. La dénomination « arbre » dérive des diagrammes de familles historiques. Cependant, même la plus petite entité familiale composée de deux parents et de quelques enfants n’est pas un arbre au sens mathématique, mais un graphe plus général.
L’extension genealogytree, basée sur l’extension tikz, fournit un ensemble d’outils permettant de composer des arbres généalogiques (c’est-à-dire de dessiner un ensemble de graphes adaptés à la description de structures familiales). Il utilise un algorithme d’extraction automatique qui peut être personnalisé, par exemple, pour prioriser certaines arêtes.
En voici un exemple très simple (se limitant à deux générations),
avec un léger paramétrage (ici la définition d’un style important
pour mettre
en valeur une des feuilles de l’arbre généalogique).
\documentclass[french]{article}
\usepackage[T1]{fontenc} % Encodage T1 (adapté au français)
\usepackage{lmodern} % Caractères plus lisibles
\usepackage{babel} % Réglages linguistiques (avec french)
\pagestyle{empty} % N'affiche pas de numéro de page
\usepackage[all]{genealogytree}
\begin{document}
\begin{figure}[h!]
\centering
\begin{tikzpicture}
\genealogytree[template=signpost,
important/.style={box={colback=blue!10}},
]{
parent{
g[male]{Louis X Le Hutin}
c[male]{Philippe V\\ Le Long}
c[male]{Charles IV\\ Le Bel}
p[male,important]{Philippe IV\\ Le Bel}
p[female]{Jeanne I\iere\\ de Navarre}
}
}
\end{tikzpicture}
\caption{La descendance de Philippe Le Bel}
\end{figure}
\end{document}
La documentation de l’extension, en anglais, est très didactique et présente même des méthodes de construction pas à pas.
1. Cas des diagrammes de parenté#
Les diagrammes de parenté sont un outil courant en anthropologie pour représenter les systèmes de parenté. En effet selon les cultures et les langues, les relations de parenté ne sont pas conceptualisées et nommées de la même manière. Par exemple, dans les langues ryukyu, les frères et sœurs cadets son désignés par le même terme, sans distinction de sexe. Et il existe des systèmes de parenté très différents, dont certains peuvent nous sembler « bizarres ». À l’inverse, le fait qu’en français on ne distingue pas les grands-parents, oncles et tantes paternels de ceux du côté maternel paraitrait terriblement étrange à certaines cultures.
Pour réaliser un diagramme de parenté avec LaTeX, il ne semble pas exister de solution « clef en main ». Ce qui s’en rapprocherait le plus est genealogytree, mais celui-ci ne prend pas en compte les spécificités des diagrammes de parenté.
Thomas Pellard propose une solution détaillée sur son site Cipanglossia.
Sources