Où installer les extensions ?#

Nous supposons ici que vous avez décidé dans quel arbre placer vos fichiers, après avoir vu la question « Que représente la TDS ? ». Nous l’appelerons ici $TEXMF et vous devrez le remplacer par l’arbre que vous avez choisi.

L’idée de base est d’imiter la structure des répertoires de votre ou vos arbres existants. Voici quelques exemples d’emplacement de différents types de fichiers :

Suffixe

Répertoire

.sty, .cls ou .fd

$TEXMF/tex/⟨format⟩/⟨package⟩/

.mf

$TEXMF/fonts/source/⟨fonderie⟩/⟨fonte⟩/

.tfm

$TEXMF/fonts/tfm/⟨fonderie⟩/⟨fonte⟩/

.vf

$TEXMF/fonts/vf/⟨fonderie⟩/⟨fonte⟩/

.afm

$TEXMF/fonts/afm/⟨fonderie⟩/⟨fonte⟩/

.pfb

$TEXMF/fonts/type1/⟨fonderie⟩/⟨fonte⟩/

.ttf

$TEXMF/fonts/truetype/⟨fonderie⟩/⟨fonte⟩/

.otf

$TEXMF/fonts/opentype/⟨fonderie⟩/⟨fonte⟩/

.pool, .fmt, .base ou .mem

$TEXMF/web2c/

Pour les systèmes modernes, ceux distribués en 2005 ou plus tard, utilisant les schémas TDS v1.1, d’autres emplacements s’ajoutent :

Suffixe

Répertoire

.map

$TEXMF/fonts/map/⟨syntaxe⟩/⟨ensemble⟩/

.enc

$TEXMF/fonts/enc/⟨syntaxe⟩/⟨ensemble⟩/

Les fichiers de correspondances et d’encodage étaient placés dans des répertoires sous $TEXMF/dvips/ dans les distributions antérieures.

Dans les listes ci-dessus, ⟨format⟩ identifie le format pour lequel les commandes sont conçues. Il peut s’agir de choses telles que plain, generic (i.e., tout format), latex ou context (ou d’autres formats moins courants).

Pour les polices, ⟨fonte⟩ se réfère à la famille de polices (comme cm pour Computer Modern de Knuth, times pour Times Roman d’Adobe). De même, la ⟨fonderie⟩ est généralement évidente, au cas particulier près de public, couramment utilisée pour les polices gratuites.

La ⟨syntaxe⟩ (pour les fichiers map et enc) est une catégorisation basée sur la façon dont les fichiers sont écrits. Les possibilités sont des noms de programmes tels que dvips ou pdftex.

Un élément associé à peut prendre d’autres formes que les sty, cls ou fd listées ci-dessus. Les exemples sont :

  • tex ;

  • lfd pour les définitions de langage de babel ;

  • sto et clo pour les options des extensions et des classes ;

  • cfg pour les informations de configuration ;

  • def pour les variantes (comme les types de périphériques graphics).

Le fichier README de l’extension devrait vous indiquer s’il y en a d’autres, bien que parfois cette information soit imprimée uniquement lorsque une partie du code est décommentée (voir la question « Où télécharger cette extension ? »). Tous ces fichiers doivent cohabiter avec les fichiers principaux de l’extension.

Notez que ⟨fonte⟩ peut représenter une seule police ou une famille entière : par exemple, les fichiers pour toutes les polices Computer Modern de Knuth se trouvent dans .../public/cm, avec divers préfixes appropriés.

La ⟨fonderie⟩ de polices public est une sorte de fourre-tout pour les polices libres produites pour être utilisées avec : outre les polices de Knuth, le répertoire public contient des polices conçues par d’autres (à l’origine dans mais plus exclusivement depuis lors).

La documentation de chaque extension devrait aller, de manière indifférenciée, dans un répertoire de la sous-arborescence doc/ de la TDS. La disposition de la sous-arborescence est légèrement différente : doc/latex héberge tous les répertoires de documentation mais les choses plus fondamentales sont couvertes, par exemple, par doc/etex ou doc/xetex.