Que représente la TDS ?#

TDS est l’abréviation de «  Directory Structure » (« arborescence des répertoires de ) ; c’est la façon standard d’organiser l’ensemble des fichiers liés à sur votre ordinateur. L’intérêt de standardiser cette hiérarchie est que cela facilite l’installation et la mise à jour des packages, polices, etc. Cette hiérarchie concerne les parties invariantes de Elle est commune à la quasi-totalité des systèmes d’exploitation.

La TDS elle-même est publiée comme le résultat d’un groupe de travail technique du TUG. Vous pouvez consulter le Cahier GUTenberg n°44-45 sur le sujet, ou bien la version de référence de la norme (en anglais, également disponible sur le CTAN).

  • Plus concrètement, la plupart des distributions modernes stockent les fichiers utilisés par et consorts dans un ou plusieurs répertoires (dossiers) « texmf » [1]. Par exemple, si on garde les valeurs proposées par l’installeur de la distribution Live 2020 sur un système Linux :

  • /usr/local/texlive/2020/ : répertoire réservé à la distribution ;

  • /usr/local/texlive/texmf-local/ : pour tous les utilisateurs de la machine, géré par l’administrateur ;

  • /home/alice/texmf : juste pour l’utilisateur « alice ».

On peut aussi rencontrer des répertoires texmf-dist et texmf-var. L’idée est la même : séparer une arborescence de fichiers fournis par la distribution et une (série d’)arborescence(s) de fichiers locaux.

Sur d’autres systèmes Unix, ces répertoires peuvent être sous /usr/share/texmf ou /opt/texmf. Ça ne change en rien le principe de ces arborescences, et la TDS permet d’organiser le contenu de chacun de ces répertoires. Elle dit que les polices de caractères doivent être rangées dans le sous-répertoire fonts/, les fichiers d’installation dans source/, la documentation dans doc/, les packages dans tex/latex, les bibliographies dans bibtex et ainsi de suite. De plus amples détails sont disponibles ici.