Comment gérer des délimiteurs non équilibrés ?#

propose les commandes bien pratiques \left et \right pour ajuster automatiquement la taille des délimiteurs, comme montré à la question « Comment ajuster la taille de délimiteurs ? ». La seule contrainte est que les délimiteurs doivent être équilibrés par paire. Voici deux méthodes autour de cette contrainte.

1.  Cas du délimiteur isolé#

Vous pouvez parfois avoir besoin d’un délimiteur unique telle l’accolade ouvrante dans un système d’équation. Ici, propose à cet effet le délimiteur invisible . pour compléter la paire de délimiteurs. Par exemple, le cas suivant met en face de la commande \left\{ la commande \right. :

\documentclass{article}
  \usepackage{lmodern}   % Caractères plus lisibles
  \pagestyle{empty}      % N'affiche pas de numéro de page
  \usepackage{mathtools} % Compléments pour les mathématiques

\begin{document}
\[ (S) \left\{           % ici on ouvre...
\begin{aligned}
  ax + by + cz &= 0 \\
  ey + fz &= 0 \\
  gz &= 0
\end{aligned}
\right.                  % ...et là on ferme !
\]
\end{document}

Pour présenter un système d’équation, vous pouvez aussi consulter la question « Comment mettre en page un système d’équations ? ».

2.  Cas de délimiteurs trop éloignés#

Il est parfois impossible d’équilibrer les délimiteurs, par exemple parce qu’ils sont rejettés sur deux lignes différentes faute de place. Il faut alors ruser en employant conjointement des délimiteurs invisibles, et si besoin des fantômes avec la commande \vphantom pour ajuster la taille des délimiteurs à un contenu agrandi par le fantôme. Par exemple :

\documentclass{article}
  \usepackage{lmodern}   % Caractères plus lisibles
  \pagestyle{empty}      % N'affiche pas de numéro de page
  \usepackage{mathtools} % Compléments pour les mathématiques

\begin{document}
\begin{align*}
a &= \left( \frac{1}{2} + b + c
     + \ldots \right. \\
  & \qquad \left.
     \vphantom{\frac{1}{2}}
     + \ldots + x + y + z \right)^2
\end{align*}
\end{document}

Sources

Délimiteurs équilibrés ou non, par Manuel Pégourié-Gonnard