Pourquoi s’embêter avec les extensions « inputenc » et « fontenc » ?#

1.  L’extension « inputenc »#

Depuis 2018, les versions de n’ont plus besoin que vous fassiez le chargement de l’extension inputenc avec l’option utf8 :

\usepackage[utf8]{inputenc}

En effet, le fichier de format effectue ce chargement.

Le codage d’entrée standard pour l’Europe occidentale avant l’adoption généralisée d’Unicode était ISO 8859–1 (plus connu sous le nom de norme « Latin-1 »). Si vous enregistrez toujours des fichiers au codage Latin-1 (ou autre), vous devrez le déclarer avec une commande telle que :

\usepackage[latin1]{inputenc}

2.  L’extension « fontenc »#

Si vous utilisez ou sans spécifier le chargement de l’extension fontenc avec l’option T1 :

\usepackage[T1]{fontenc}

alors utilisera par défaut l’encodage OT1 d’origine. Dans ce cas,

  • pour rédiger un document en anglais, cela ne posera pas de problème ;

  • pour rédiger un document dans une autre langue (en particulier le français), la situation sera tout autre : l’encodage OT1 n’inclut pas de lettres accentuées (obtenir les lettres accentuées demandera d’utiliser par exemple la primitive \accent). De plus, les mots utilisant des accents ne pourront pas faire l’objet de césure. Ce sera donc une mauvaise idée.