Quels logiciels choisir pour préparer mes documents #

La page « Pourquoi n’est-il pas WYSIWYG ? » présente les raisons (ou les excuses) de l’énorme disparité des interfaces utilisateur entre les environnements « courants » et les traitements de texte commerciaux.

Aujourd’hui, il existe tout un éventail d’outils qui tentent de combler ce fossé.

Une première catégorie vise modestement à fournir à l’utilisateur un document source lisible. Le niveau le plus bas d’assistance est la coloration syntaxique : marquer les tokens les commentaires et autres choses avec des couleurs spécifiques. De nombreux éditeurs gratuits peuvent s’adapter à de cette manière : emacs, vim et tant d’autres.

À l’autre extrême, nous avons , un processeur de documents utilisant les algorithmes et les polices de à la fois pour l’affichage pendant l’édition et pour l’impression. n’utilise pas le langage lui-même (bien que, parmi d’autres formats, puisse être exporté et importé).

Un peu plus proche de est , qui a son propre affichage (quasi-WYSIWYG) et ses propres formats de fichiers, mais qui produit sa sortie imprimée en exportant vers L’interface est très similaire à un traitement de texte classique, mais vous avez la possibilité d’entrer votre propre code Si vous utilisez des constructions que ne comprend pas, il les affichera simplement comme texte source marqué en rouge, mais les exportera correctement.

Il faut un travail considérable pour créer de zéro un éditeur qui soit réellement bon pour l’édition (et pour et ce n’est peut-être pas un hasard si plusieurs approches ont été mises en œuvre en se fondant sur l’éditeur Emacs, réputé pour son extensibilité. Il existe cependant un très grand nombre d’éditeurs spécifiques à voir plus bas une liste (non exhaustive).

Un autre type de logiciels vise à rendre plus immédiate la prévisualisation du rendu final de votre document. Ceci est typiquement géré en utilisant un système appelé qui permet de relier les lignes du code et les emplacements dans le fichier PDF résultant de la compilation. Ainsi, il est possible de naviguer très facilement entre le code-source (potentiellement long) et la sortie PDF, et vice versa. Un très grand nombre des éditeurs mentionnés ci-dessus utilisent cette technologie.

Les différentes approches offrent des choix variés, qui diffèrent par l’immédiateté de leur réponse, la zone de l’écran sur laquelle ils travaillent (source ou fenêtre séparée), le degré de correspondance de l’affichage avec la sortie finale, et l’équilibre qu’ils trouvent entre aide visuelle et distraction visuelle.

Quelques éditeurs de texte#

Attention

Cette liste est non exhaustive !

La quasi-totalité des éditeurs de texte courants disposent de modes pour éditer du du etc. ; voir <wpfr:Éditeur de texte>.

Pour ceux qui préfèrent des logiciels dédiés, dotés d’une interface graphique, on trouvera :